| Nous voilà dans le futur lointain, plus précisément en 2183, époque où l’humanité a réussit à apprivoiser la vitesse de la lumière, chose qui lui a permis de découvrir de nouvelles races extraterrestres, dont leurs porte-parole se trouvent au conseil. Mais un membre de conseil, du nom de Saren, va trahir son rang et va se ranger du côté de l’ennemi, les Geths, race extraterrestre exilée. Saren n’a qu’un seul objectif, détruire l’univers.
Je ne vais pas vous en dire plus, tans le scénario s’avère riche et extrêmement plaisant; pour en savoir plus, il faudra donc le découvrir par vous-même !
Graphiquement, Mass Effect est superbe. Les textures sont précises et agréables à l’œil, les personnages sont charismatiques, et leurs expressions faciales sont à tomber dans les pommes, à croire que l’on se trouve devant un véritable film, sentiment renforcé par le grain de l’image (que l’on peut désactiver) qui se montre particulièrement réussi. Certaines planètes sont magnifiques, et le jeu dégage une certaine aura qui captive immédiatement le joueur. Bref, les mots me manquent pour qualifier à quel point ce Mass Effect est superbe techniquement, mais également artistiquement, avec un design alien vraiment réussi. Le jeu utilise le très célèbre moteur graphique Unreal Engine 3, et malheureusement, nous affiche encore son bug le plus capricieux déjà apparu dans d’autres productions utilisant le même moteur: l’apparition en retard des textures. Par exemple, je viens de charger ma partie. Dans les 5 premières secondes, les textures sont horriblement floues et imprécises, puis à la fin du décompte, redeviennent normales. C’est un défaut qui peut paraître anodin (5 secondes, c’est pas grand-chose), mais qui agace le joueur, à force de le supporter à chaque chargement/sauvegarde (et dieu sait que l’on va beaucoup sauvegarder). Bref, ne crachons pas dans la soupe, et malgré quelques petites peccadilles (comme un frame-rate pas toujours stable) , Mass Effect reste un très gros coup technique.
Le colonel Shepard réagit plutôt bien aux ordres, même si les animations ne sont pas aussi décomposées qu’on aurait pu le croire. La jouabilité du titre est très complète, avec quelques difficultés, en particulier dans les menus assez peu ergonomiques. Les phases de combat sont très plaisantes, et bascule dans un style très « Gears of War » : caméra à l’épaule, cette dernière tremble lors de notre course effrénée, gros calibres au bout de la main, ça commence à devenir un schéma classique mais très efficace. Bien évidemment, qui dit univers de Science-fiction signifie pouvoirs en tous genres. Capacités de lévitation, recharge de notre bouclier, projection, corruption au niveau de l’IA des unités non-organiques, vous avez le choix. Sans oublier les passages en Mako, véhicule tout-terrain dont la maniabilité pose quelques soucis mais les sensations sont satisfaisantes, proches d’un « Halo ». Globalement, et ce malgré quelques soucis, la jouabilité s’avère confortable et réussie.
La durée de vie offre une expérience très satisfaisante, avec un peu moins d’une vingtaine d’heures pour plier la quête principale et encore pas mal de quêtes secondaires. Une durée de vie plus qu’honorable de nos jours, mais loin des centaines d’heures d’autres RPG plus « classiques ».
La bande-son remplit son rôle, dans le ton et dans l’ambiance du jeu, loin d’êtres des chefs d’œuvres mais efficaces. Quand à la VF du titre, elle s’avère d’une grande qualité, nous permettant de nous plonger sans soucis dans le gigantesque univers de Mass Effect. Tout cela s’avère une fois de plus satisfaisant.
On regrettera l’absence d’un quelconque mode Xbox Live, vu que l’on ne peux rien y faire avec, juste télécharger du contenu. L’échange d’armes ou des missions en coop à 3 (nombre de personnages maximum qu’on peut intégrer dans son escouade » aurait pu donner un petit vent de fraîcheur et de convivialité sur ce titre.
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