| Après un troisième opus qui n’a pas remporté le succès escompté, et développé par « Treyarch » à qui nous devons également « Call of Duty 2 :The Big Red One » c’est « Infinity Ward » (développeur de CoD 1 et 2) qui reprend enfin les rennes de cette saga qui commençait à s’essouffler (la der des der, on commence à en avoir fait le tour…) et nous propose cette fois un épisode de CoD se déroulant de nos jours en Russie, Azerbaïdjan, Ukraine… bref du vrai nouveau.
Comme toujours, on alternera entre 2 factions de combattants : les USMC (Marines) et les SAS (Anglais) mais d’une mission à l’autre et non plus dans deux campagnes séparés, les missions d’une faction introduisant celles de l’autre. D’ailleurs on notera une petite différence entre les USMC et les SAS. En effet avec les premiers, on n’hésite pas trop… On fonce dans le tas à coup de gros calibres, de lance-roquettes et de pluies de grenades. Quant aux autres, on joue un peu plus l’infiltration, silencieux sur les armes, déplacements à couverts, vision nocturne, fumigènes… Bref une première innovation agréable.
Deux autres nouveautés sont au rendez-vous. La première, il est possible de renvoyer une grenade qui vous tombe sous le nez, très pratique car il n’est pas toujours possible de s’enfuir en courant à chaque fois que ce cas se présente.
La deuxième, et non des moindres, est le fait que maintenant les balles traversent certaines surfaces, tels que les plaques de tôles, les planches de bois et les murs assez minces. Anodin, vous dites ? A première vue, oui. Mais dès qu’on en a pris l’habitude, on ne s’en prive plus, l’ennemi non plus d’ailleurs… Eh oui ! fini le temps où l’on restait caché pendant de longues minutes avant de tenter une offensive. On se fait tirer dessus même à couvert, ce qui oblige de se déplacer vite et avec précision pour survivre. Et ça marche dans les 2 sens : j’ai vu une ombre derrière ce mur ? Alors une bonne rafale de plomb à travers et voilà, le tour est joué… On y prend vite goût. Coté armement, près de 25 armes différentes sous licences, auxquelles sont ajoutés de nombreux accessoires : lance-grenades, viseur red-dot, silencieux, ACOG, lunette, laser ou poignée anti-recule. Mais aussi des grenades explosives, aveuglantes, fumigènes, des mines, et même des explosifs C-4. En somme un arsenal très varié.
Coté réalisation, on reste dans un jeu hollywoodien : on en prend plein la vue avec des explosions, des décors très « Cinéma » et une gestion du son et de la lumière très immersive. On ne s’ennuie pas une seule seconde, aucun passage sans action ou presque. Notons tout de même que le jeu reste quelque peu linéaire, très peu de solutions différentes pour terminer une mission malgré de très grandes maps (niveaux) que l’on aurait aimé pouvoir explorer plus profondément.
Quant au scénario, car pour une fois dans un CoD il y en à un, il reste très basique bien qu’il ne se dévoile que petit à petit au fil des missions terminées, c'est-à-dire, sauver le monde des dangereux terroristes qui ont une arme nucléaire pointée sur les USA…Du déjà vu…Vous croyez?
Un dernier détail que j’avoue avoir trouvé très plaisant, concerne les chargements. Au début de chaque mission, une cinématique vous fait découvrir le lieu et les objectifs à remplir, le chargement se fais en même temps, et il est possible après environ dix seconde de « zapper » en appuyant sur « A ». Très agréable quand on sait que certain jeux chargent longtemps sans images et même avec il est très rare de pouvoir passer ces cinématiques.
Les quatre niveaux de difficultés proposés par le jeu sont bien gérés, progressifs et il est tout à fait possible de terminer le jeu même au plus haut niveau, bien qu’il soit nécessaire de recommencer plusieurs fois certaines mission pour y arriver. Un petit plus, le mode Arcade se débloque dès lors que vous terminez le jeu, et vous permet de jouer avec une limite de temps, de vie et avec l’affichage du score, bref, comme à l’ancienne.
Pour conclure, CoD 4 est déjà considéré comme l’un des plus grands FPS de la nouvelle génération. Surtout si vous possédez le Xbox Live.
Parlons-en du Live, avec plus de 150 heures de jeu en 1 mois à mon compteur, je pensais que j’allai me lasser, mais pas du tout, plus vous jouez et…plus vous jouerez. Aucune partie ne ressemble à la précédente, vous évoluez dans le niveau en fonction de l’adversaire, par exemple, le bruit d’un tir est symbolisé par un point rouge sur le radar, cela m’a sauvé la vie à de nombreuses reprises. Alors utiliser un silencieux, vous rend invisible lors des tirs (ce qui m’a coûté la vie à de nombreuses reprises aussi…).
C’est vrai qu’avec le système de « grade » proposé par le jeu : Le principe étant d’accumuler les points d’expériences pour monter en grade (55 grades différents à recommencer jusqu’à 10 fois, soit 550 niveaux d’XP) pour débloquer de nouvelles armes, accessoires et compétences spéciales telles que courir plus longtemps, résistance aux dégâts accrue, transporter plus de grenades. Avec 22 compétences spéciales combinables par 3 et la possibilité de personnaliser le choix de ses armes de départ parmi 26 armes ayant chacune 4 accessoires, on peut dire que l’arsenal est fourni.
Vous pouvez personnaliser ainsi 5 classes d’armes, interchangeables pendant le jeu. En résumé personne ne joue avec le même équipement et tout dépend du choix de la map ou du mode de jeu, il faudra gérer vos classes d’armes en fonction.
On a très vite une idée du niveau adverse, j’avoue que lorsque on tombe sur un « noob » (débutant) on fait le méchant, on sait où et quand il va passer et on se fait plaisir à grands coups de fusil de sniper ou de fusil à pompe en pleine tête à bout portant, ce qui n’est pas possible si votre adversaire a déjà un certain niveau de jeu (après une trentaine d’heures vous comprenez où il y a de grandes chances de trouver un ennemi derrière sa lunette de fusil, et vous prenez donc le temps de contourner pour lui planter joyeusement un couteau entre les omoplates).
Il est également possible de créer des « team », ce qui permet de rajouter un préfixe de 4 caractères à votre Gamertag. Par exemple, si vous vous appelez « Machin Truc » et que votre team s’appelle, disons, «XE36 » vous apparaîtrez sous le nom de « [XE36]Machin Truc », ce qui est très pratique pour tout le monde, car si sur 12 joueurs vous voyez 6 pseudos avec le même préfixe, c’est qu’il s’agit d’une team, et croyez-en mon expérience, les joueurs en teams font en général très mal. Ils se connaissent, coordonnent leurs déplacements et remportent souvent la victoire. Mais gagner un match contre une équipe est très réjouissant.
Certains objectifs spéciaux sont par ailleurs très amusants, comme le fait de devoir tuer 3 ennemis d’affilée au couteau et sans mourir ou de tuer un ennemi en faisant exploser une voiture, et même en se suicidant avec une grenade. Pour pimenter le jeu sur le Live, voici sans doute le meilleur, il existe des objectifs récurrents à chaque partie : si vous faites une série de 3 victimes sans mourir, vous pouvez appeler un « drone » qui dévoile vos ennemis sur votre radar pendant 30 secondes, ce qui est très pratique pour détecter le sniper qui enchaînait les headshots (un bonus brouilleur de drone existe et permet de rester indétectable en permanence). Pour une série de 5 meurtres, toujours sans mourir, c’est une « frappe aérienne » qui vous est offerte, une carte du niveau s’affiche en plein écran et vous choisissez où bombarder (mieux vaut avoir un drone en cours pour mieux faire son choix) et enfin, pour une série de 7 victimes, c’est… « l’hélicoptère de soutien » vous l’appelez et il se charge du reste, il patrouille 1 minute et tue tous les ennemis à découvert…sauf si vos adversaires arrivent à le détruire avec des roquettes ou en tirant des centaines de balles dessus. D’où l’utilité de la communication en jeu : demandez à un allié un drone avant de bombarder peut largement optimiser un tel bonus ou, si l’ennemi a un hélico en approche, arrangez vous pour tous tirer dessus et le détruire le plus vite possible.
Il reste très rare de voir plus de 2 hélicos en une seule partie, bien que dans certains cas et avec de la chance, il me soit arriver d’en appeler 5 ou 6 d’affilée et mes amis idem, bref une vingtaine, tous descendus en moins de 30 secondes par les adversaires. Comme quoi une bonne coordination peut aider à la victoire. Le jeu Live reste une expérience marquante de CoD4, sans doute, 1000 fois plus passionnante que le solo.
SkellingtonJack | |
