1992, une année bien mouvementée. John Woo, accompagné de Chow Yun-Fat, sont acteur fétiche, semble plus que jamais décidé à nous offrir de l'action comme on en voit nul part ailleurs. Des dizaines de chargeurs vidés à la seconde, des cadavres qui s'empilent sur le sol, et un homme, un vrai, pour qui tout cela semble normal. Et bien vous comprenez, aujourd'hui, cet homme c'est vous.
Rapidement le jeu nous met dans l'ambiance, le menu est plutôt réussi et l'on comprend tout de suite à quel genre de titre nous avons affaire. Mais ne perdons pas de temps et attrapons nos flingues, justice doit être faite. Les premières impressions sont bonnes, graphiquement le jeu est au point, mais c'est surtout dans les fusillades que l'on s'en rend compte. Les ennemis peuvent arriver en masse, impossible pour vous d'aller flâner au milieu des méchants, vous n'avez que deux solutions, courir et tirer. A cet instant, caché derrière un mur, un canapé ou un simple pilier, vous remarquerez à quel point tout peut se détruire autour de vous, l'immersion en est boostée, et vos idées meurtrières également. En parlant d'idées, on peut dire que vous avez le choix: glisser le long d'une table, sauter contre un mur pour prendre appui, courir le long des barrières, vous aider d'une table roulante pour traverser une salle ou un couloir, le tout dans un feu d'artifice de balles et d'explosions... Les sensations sont immédiates.
Mais n'oublions pas un point important, le
Bullet Time. Tout comme le célèbre
Max Payne, vous pourrez ici enclencher un "mode Ralenti" vous permettant ainsi de viser plusieurs ennemies très rapidement, de mieux éviter les balles, et bien sûr, de rendre vos actions encore plus classe... Mais
Stranglehold n'a pas bêtement repris le concept, les améliorations, bien que pas vraiment nombreuses, sont tout de même bien présentes, et nous offre un panel de possibilités très intéressant.
Niveau jouabilité, le titre sera surement plus appréciable sur PC, effectivement, la prise en main à la manette n'est pas toujours évidente, surtout au niveau de la visée. Mais on finit par s'y habituer. Autre reproche, il est difficile de se soigner tout en se déplaçant, ce qui peut être assez embêtant quand vous avez 10 adversaires à vos trousses ! A moins de trouver une pochette de secours trainant quelque part...
Le scénario ne casse pas des briques, mais les cinématiques sont sympa à regarder, dans l'ensemble l'histoire avance tranquillement et les décors, très variés, sont nombreux et vraiment jouissifs. D'ailleurs il vous faudra parfois faire autre chose que répandre le sang... Hmm non, en fait au final c'est toujours l'objectif à atteindre, mais euh, parfois des petites missions s'ajoutent à votre progression. Poser des bombes, protéger un groupe de Jazz au milieu des fusillades (j'adore), détruire des objets précis... Ca n'en change pas le jeu, mais c'est un petit plus appréciable. Notez également que pour tuer vos ennemis, vous pourrez aussi utiliser le décor, et eux aussi, attention à ce qui peut vous tomber sur la tête !
Stranglehold nous offre aussi un Mode Online. Plutôt réussi d'ailleurs, vous tomberez dans des maps reprenant les décors du mode Solo. Le mode Bullet Time ralentira tout le monde une fois celui ci activé par un individu, et curieusement, ça reste très jouable. A voir sur le long terme ce que les joueurs en feront.
Quelques petites choses agréables sont aussi à retenir... Bien évidemment, le Barman qui n'est autre que....hmm vous verrez, et la voix FR de votre supérieur. Oh allez, un petit effort, vous l'avez déjà entendu quelque part. ;)
Petite déception sur les objets à débloquer, on s'attend à une bonne partie de Making of sur le jeu, pour au final obtenir des minis vidéos pas toujours intéressantes. Ca sera pour une autre fois... Cela dit la version Collector (2DVDs) dispose de nombreux bonus !
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