Après un bref mais aventureux premier voyage en RER parisien, j’arrive au loft Microsoft pour participer au fanday Brink. La salle est bien remplie, le buffet aussi, sachez qu’une part de pizza ne se refuse après une journée de boulot. Une rapide présentation précède l’essai en mains propres sur les consoles mises à disposition.
Mais commençons comme il faut : Brink est un FPS orienté multijoueur par équipe, il s’adresse donc à la franche plutôt accro des joueurs. Le jeu sort aussi sur PC (version plus que conseillée selon les premiers retours).

Les points forts avancés du soft sont le gameplay profondement “teamplay”, sa touche esthétique et la personnalisation avancée de son perso. Difficile de critiquer le premier point en quelques minutes de jeu mais la première impression sur le gameplay ne fut pas très bonne. Très proche des FPS actuels, au niveau des touches et actions, le feeling des armes est mauvais. La question est de savoir si la cause est l’inexpérience de mon personnage ou le jeu. “Feature” rare de nos jours : les bots (IA), malheureusement peu amusants, leur présence devient anecdotique quand le jeu en ligne est aussi présent qu’aujourd’hui.



En ce qui concerne le visuel, le style est sympa, sort des sentiers battus mais la technique ne casse pas des brink, excepté sur les cinématiques. Certaines maps ne font même pas ressortir la palette originale du jeu et tombent dans le commun.


Le tout ressemble à un mashup de Team Fortress 2, Enemy Territory (que je connais très mal) et Mirror’s Edge sans atteindre le “génie” de ces jeux. Le S.M.A.R.T. est amusant mais pas aussi immersif que le “body awareness” de Mirror’s Edge et le style graphique et le gameplay basé sur les classes de persos ne semblent clairement pas assez poussé par rapport au génial Team Fortress 2.

Dur de faire jeu égale avec ses références quand on apporte pas de véritables innovations.



Çà c’était évidemment la réaction blasée, avec plus d’objectivité, ou de modération, je n’ai pu essayer le soft en profondeur et le bonheur du jeu en équipe ne peut se savourer que sur la longueur. Les possibilités semblent nombreuses avec un choix de gabarit du personnage, de sa classe, des armes et la variété des objectifs de mission (rien de révolutionnaire pour autant).

Les jeux de ce style se font rares mais les références perdurent alors , si possible, essayez une partie avec potes (pas des bots) ou allez vous faire votre avis sur le net ou autre sources d’informations.