Frontlines : Fuel of War touche au sujet épineux de la crise du pétrole. Un jour, les réserves de pétroles sont au sec, le lendemain, c'est la guerre. Pour les détails, on attendra la sortie du jeu courant février 2008.
Après 1,7 Go de téléchargement, la démo est lancée, on choisit son mode de difficulté, le temps de chargement est assez court, puis on débute avec une cinématique assez moyenne, baignée dans un effet de flou désagréable. Une fois cette torture pour rétine terminée (ou passée), l'hélicoptère de notre escouade se pose, avec un très joli effet de particules non loin du sol, avec cailloux et feuilles qui virevoltent.

On commence enfin à contrôler son personnage. Les textures sont pour la plupart fines et très agréables à l'œil. Notre escouade d'américains pas contents fonce tuer du méchant russe. Superbe cliché. Enfin bref, nous voilà sur le champ de bataille. La mise en scène est plutôt efficace, avec explosions de toutes parts, et tout cela est assez proche d'un certain Call of Duty. Dès que l'on commence à tuer du Russe, impossible de ne pas remarquer le Rag Doll, effet de poupée de chiffon quand un personnage meure. Ce Rag Doll est extrêmement curieux, totalement irréaliste, mais diablement fun. Hum, je m'explique. Quand un personnage court et qu'une de mes balles se loge dans son ventre, son corps va presque plonger dans la boue du combat avec ses membres qui bougent tout le temps. C'est un jeu d'action, mais ça m'est arrivé de m'esclaffer devant un personnage qui tombe au combat. Personnellement, c'est de là que vient tout le fun du jeu.
On avance dans la mission, et au final on se rend compte que pour l'instant, le jeu est loin d'être parfait. Premièrement, la jouabilité est assez carrée, les animations de notre personnage, quand par exemple il recharge, manquent cruellement de dynamisme, et ceux des ennemis sont tous juste correctes. Maintenant que je parle de nos adversaires, ils ont un cerveau de pigeon. Ils sont incapables de se mettre efficacement à couvert, certains foncent dans le tas et se font immédiatement tuer.
Mais également, certaines bonnes idées apparaissent, comme le fait d'avoir plusieurs objectifs à accomplir dans l'ordre qu'on veut, même si l'on se dirigera volontiers vers le plus près, on capture le point de contrôle et on continue son bonhomme de chemin. Une progression qui est particulièrement prometteur en Xbox Live, bon moyen de supprimer la bête IA et de rallonger la durée de vie du jeu.

Conclusion :

Mélange très agréable de Battlefield et de Call of Duty, Frontlines semble bien parti pour faire son petit effet lors de sa sortie en Février, avec des qualités réjouissantes mais quelques défauts à corriger d'ici sa sortie. Avec encore un mois de travail, tous les espoirs sont permis.

Nielebung